samedi 5 octobre 2024

All work and no play makes a good cosplay...

 
Ma fidèle Toyota à l'œuvre ; pas sûr que je puisse sauver la Janome...

 Cela fait la onzième année que je coud des cosplays pour moi, et bien plus que j'en couds pour mes filles, et la constance reste la même : on est TOUJOURS à la bourre ! 
 
Avant l'été , la convention principale où nous allons, le Hero Festival de Marseille, début novembre, semble loin : on se dit qu'on a le temps. 
En été, il fait chaud, et faire quoi que ce soit est si épuisant que tout prend du temps : on bosse, on s'occupe des bestioles et de la maison, on fait à manger, et il est minuit moins dix, avec la sensation qu'il est 3h du mat !
Donc on commence en septembre, et comme chaque fois on met la barre du cosplay compliqué un peu plus haut, on galère ! Rendez-vous en novembre !!!

 

lundi 16 septembre 2024

Une famille pour Hiro !

  
La meilleure manière de faire la sieste si on est un félin...

Voilà une excellente nouvelle : Hiro a été adopté ! Une famille avec deux enfants, pour un chat plein d'énergie comme lui, c'est idéal ; j'espère qu'ils vont bien s'entendre, c'est leur premier chat à tous !
 
Pétouille (écaille de tortue) et sa fille Arrow
 
De nombreux chats sont régulièrement adoptés à l'association, mais ce ne sont pas des chats qui sont en maison d'accueil chez nous ; nous sommes plutôt la maison des causes perdues, mais néanmoins dodues et ronronantes. 
Parmi les chats de l'association, il y a les sauvages, qui vivent en extérieur, mais dans un endroit sûr où ils peuvent être nourris et ont un abri : on les piège pour les stériliser et les identifier, et on les relâche. 
Les chatons et les chats familiers sont proposés à l'adoption, mais les chats en danger à l'endroit où ils vivent (Candy), les chats familiers, mais pas touche, (Pétronille dite Pétouille, Kali, Woody), ceux qui ont un handicap (Arrow, Kirikou) restent vivre avec nous

 
Ce n'est PAS le modèle que nous avons choisi !

Une info des plus prosaïque - nous avons changé l'abattant des toilettes - pour dire à quel point j'ai été stupéfaite de voir l'incroyable choix - et les prix ! - pour cet objet banal ! 
Il y avait au moins une trentaine de modèles en rayon ; CINQUANTE sur le site de Leroy-Merlin ! Le "petit coin" est devenu grand ! Après tout, le Japon (pays vis à vis duquel je suis plutôt en froid en ce moment, par rapport à leur acharnement sur Paul Watson), a une fête annuelle des toilettes, lesquelles peuvent fournir un bruit de chasse d'eau à la demande et diverses fonctions de nettoyage du popotin surprenantes (à l'eau chaude, j'espère !)
Pour notre propre lieu d'aisance, Elise et moi avons un instant hésité sur un abattant très stylé, illustré de scènes champêtres en noir et blanc, dans le goût des illustrations des classiques du XVIIème, idéal pour les littéraires que nous sommes ! 
Mais même si lire aux toilettes est une activité très courante, s'assoir sur la littérature était un brin sacrilège, et on a choisi un modèle blanc des plus simple...
 
Il y a peu, Phileas, le chat de Elise - 3,3kg de snobisme concentré - a eu un abcès sur la fesse ; il a fallu lui faire des points. 
Comme il ne supporte pas la collerette, dite le Cône de la honte, Elise lui a acheté un donut en tissu qui rend les mêmes services, en version confortable (bon, si la blessure est dans le bas du dos, et que le matou est mince et souple, ce n'est pas aussi utile que la collerette)
Phileas a refusé avec hauteur de garder quoi que ce soit autour du cou ; doublement avec hauteur, puisqu'il s'était installé sur le plus haut placard de la cuisine, mais il a eu l'amabilité de n'arracher les points qu'une fois la plaie cicatrisée...

Les oreilles en diadème = grosse contrariété !



samedi 14 septembre 2024

Un été à rissoler, mais pas que...

Quand je m'absente du blog, ce n'est pas comme Toutoune, pour revenir avec le reportage d'une pièce refaite du sol au plafond, meubles compris, avec un goût exquis ; plus un autre reportage de ses vacances ! 
Nan ; je reviens avec la chronologie d'un quotidien chaotique, plutôt triste et brutalement glacé depuis hier ; les joies du réchauffement climatique qui joue avec les températures. On s'endort fin août , et on se réveille fin novembre, avec un ciel d'un bleu incroyable, mais un mistral polaire, qui souffle des bourrasques qui envoient tout ce qui n'est pas attaché, chez le voisin du voisin, et jouent aux quilles avec les poubelles dans la rue toute la nuit ! 

 
La photo ne rend pas justice à ce bleu superbe

Encore un mois bien consacré aux bestioles, avec le sauvetage, cette fois-ci, d'une perruche ( mon association est l'AGPF, avec le F pour féline, même si on ne dirait pas...), que je n'ai pas photographiée, car elle n'appréciait pas que l'on s'approche de la cage. 
Je l'ai attrapée devant chez mon employeur, repérée par des voisins tellement peu au fait du sauvetage animalier, qu'ils m'ont dit avec candeur qu'ils avaient tenté d'appeler la mairie pour savoir quoi faire, mais que personne ne répondait : ils devraient tous être en vacances (ensemble aux Baléares, qui sait ?) !
J'ai répété ça à Elise, qui travaille à la mairie, et ça a fait rigoler tout le service ! J'ai rapatrié l'oiselle à la maison en vélo, dans le carton de la cafetière neuve, et on a réussi à lui trouver un point de chute, avec des Inséparables, pas idéal, car elle est la seule perruche, mais il semble que les espèces soient cousines...


Un autre sauvetage bien plus douloureux, c'est celui d'une chatte, que nous avons appelée Cléo. Découverte squelettique, et très malade, elle n'a survécu que quelques jours, alors même que la vétérinaire pensait qu'elle avait encore plusieurs semaines devant elle où nous allions pouvoir la choyer. 
 
Cléo

Quand on trouve un animal extrêmement gentil décharné et perdu, ni tatoué , ni pucé, c'est le plus souvent, qu'il a été jeté dehors au décès ou départ en EHPAD de la personne âgée qui l'avait ; à plus forte raison quand la petite bête est malade. 
La pauvre Cléo avait eu ses griffes soigneusement taillées quelque temps auparavant, c'était visiblement une chatte d'appartement, âgée d'une dizaine d'années, et incapable de se débrouiller seule dehors, l'instinct a ses limites. 
Je voudrais que l'enfer ou le karma existent, pour pouvoir me dire que ceux qui l'on condamnée à mourir seule dehors, auront ce qu'ils méritent, mais je ne crois ni à l'un, ni à l'autre. Tout ce que l'on a pu faire, c'est lui offrir un peu de confort pour mourir. 
Quelque chose que l'on a au moins appris, pendant toutes ces années, à l'association, c'est qu'on ne baisse jamais les bras, et qu'on tient bon, même quand c'est dur...


La famille quatre pattes s'est encore agrandie de façon improbable, avec la découverte de une, puis deux autres, puis une quatrième minuscule tortue juvénile ! 


Avec une (qui parait grande) Little de Mattel !


On les a trouvées dans l'enclos des petites tortues, le dernier endroit où nous aurions pensé en trouver, puisque ce sont des jeunettes, et les tortues terrestres ne sont censées se reproduire que vers l'âge de 15 ans !
Maiiis, une recherche plus poussée nous a appris que les tortues élevées en jardin, qui bénéficient d'une nourriture abondante, peuvent se reproduire dès 10 ans ; et il nous est alors revenu en mémoire que nous avions deux tortues rescapées, qui pouvaient avoir plus de 10 ans, et venaient de nous en donner la preuve !


Sur le front de la collection, j'ai acquis un autre poupon à réparer, un Mambi de Schildkröt, qui va rejoindre les autres éclopés ! Avec un peu de chance, quand ils seront assez nombreux, ils feront une manifestation, avec de petites banderoles et pancartes, pour m'obliger à les remettre à neuf ; mais pour l'instant, j'ai des cosplays à coudre !

Quoique, parlant de coudre... Si vous devez faire réparer une machine, venez la chercher avec du fil, une canette et du tissu pour pouvoir l'essayer avant de l'emporter ! 
Oui, ça fait cliente soupçonneuse, mais au prix des réparations, c'est une réputation que je peux assumer, et c'est ce que je ferai dans le futur ! 
Mon réparateur m'a rendu une machine toujours aussi inutilisable - je pense même qu'il a aggravé les choses - et ça m'a coûté 80 euros. 
Après la convention de novembre, le Hero festival, je chercherai un Répar'café, et je verrai ce que je peux faire !


samedi 10 août 2024

Golden Princesse : la suite !

Voilà un bon bout de temps que je n'ai rien posté, mais j'ai des excuses : j'ai récupéré et convoyé à la clinique de La Crau, un autre moineau, frère ou sœur du précédent, extrait de justesse et intact, des mâchoires frémissantes de sa chatte, par ma gentille voisine qui a du compenser en friandises : la chachoute (chachoune ? C'est quoi le féminin de chachoux ?) était très mécontente de voir lui échapper le frichti !
J'ai trouvé devant le ravitaillement à érinacéidés sur la terrasse, un hérisson nanti d'une blessure infectée : retour à la clinique de la Crau car ma véto est en vacances ; bestiole  encore en convalescence à la maison.
Pour finir, on a recueilli un chat abandonné, probablement devenu personna non grata chez lui, maintenant qu'il n'est plus une adorable boule de poil, mais un adulte robuste et non stérilisé qui commençait le marquage...
Avec l'association, on l'a fait stériliser, identifier, et appelé Hiro, en référence à Hiro Takada, un personnage du film "Les nouveaux héros", que j'aime beaucoup ; il est à l'adoption (avec contrat d'adoption).
 
 
Hiro a deux ans d'après le véto, mais je pense que sa grande taille fausse un peu les choses : il se comporte comme un chat adolescent


Donc, ça fait un moment que j'ai récupéré ma belle poupée Singer au bout d'un joyeux périple : la boutique relais est mal référencée sur les sites d'itinéraires, et j'ai longuement cherché en vain (et en plein soleil !) là où elle était censée être, bien indiquée sur la carte, mais nulle part en vue !
A bout de patience, le cerveau commençant à rôtir sous mon casque de vélo, j'ai cherché par rapport au numéro de la rue, et constaté que je faisais plus confiance à Internet et son application de localisation qu'à mon bon sens (si, si : il existe !), sans quoi j'aurais vu que j'étais au niveau du 1126, alors que l'adresse postale disait 126 ; presque 1km  dans l'autre sens ! Le vendeur de la boutique m'a dit blasé, que ça arrivait tout le temps !

La poupée est exquise ! Elle a gardé toute la fraîcheur de ses couleurs d'origine, sur elle et son vêtement (sans sa culotte, sa combinaison et des chaussures et chaussettes, hélas !). 

La robe aurait bien besoin d'un coup de fer !


Et elle, d'un coup de peigne !

Isa m'a proposé de m'aider à lui trouver des chaussures, voici sa pointure : 6,2 cm de longueur et 2,7 cm de largeur ! La princesse a de grands pieds : je lui ai essayé les bottines d'une Sylvia Natterer de la même taille qu'elle, mais elle ne rentrait même pas le pied dedans ! 



Je n'ai pas beaucoup de chaussures de poupées : les bébés de cellulo ont le plus souvent des pieds cambrés et des chaussons ; les cellulo à pieds plats peuvent porter des chaussures, mais elles ne sont pas toujours simples à trouver car les chaussures d'origine, souvent en molesquine, n'ont pas résisté au temps, et elles n'ont pas vraiment été rééditées, ou je n'en ai pas trouvé ! Les chaussures récentes, elles, sont souvent d'aspect un peu trop moderne. 
Bien sur, il y a les classiques Charles IX à lacets des Nano-Nani, mais je ne les trouve jolis que dans les petites tailles ; ils font un peu mastoc dans les grandes...
Le plus souvent, des sandalettes en plastique vintage iraient bien, mais il faudrait que la poupée les porte pieds nus, et plastique et cellulo ne font pas bon ménage sur le long terme !

Avec la poupée, il y avait donc deux coffrets de vêtements Singer en kit : la robe Valérie, et le manteau Nathalie. La robe a été en partie cousue, et il reste des épingles qui ont rouillé (indiqué dans l'annonce) ; j'espère que l'on trouve toujours de la Rubigine, ou équivalent !
 
Par une autre source, Vinted, j'ai trouvé une autre robe, Sophie, et... une autre poupée ! Qui n'était pas identifié comme Golden Princess ; juste Sebino. Elle était toute nue, et sa tête gangasse un peu (n'est pas d'aplomb), d'où son petit prix...



Le papier beige, que j'ai bêtement laissé sur la photo, c'est le relevé des pièces du patron de la robe, ce que je pensais faire aussi pour garder le patron









samedi 13 juillet 2024

Sauvetage(s)


Un soir, il y a une quinzaine de jours, Coline était sortie récupérer la chatte Sydney qui, comme une princesse au petit pois moustachue, exige que l'on vienne la chercher sur son muret presque tous les soirs d'été, et qu'on la ramène cérémonieusement dans la maison en la portant, mais elle est revenue avec une toute autre créature !
Elle l'a trouvé sous mon auto garée dans la rue devant la maison. Son attention a été attirée par Megushi, dite Meg, qui reniflait de loin un petit truc. 
C'est heureux que ce soit Meg qui l'ait trouvé, car c'est une chatte extrêmement méfiante, qui ne toucherait pas même du bout de la patte, quelque chose qu'elle ne connait pas ; même un truc d'aspect inoffensif qui ressemble à un rouleau de printemps mal préparé ! 

 

Meg prenant le frais dans la salle de bain

On s'est demandé un moment comment cette mini-chose avait pu atterrir sous l'auto, sans un arbre à proximité, ni la moindre blessure ; puis, j'ai réalisé qu'une famille de moineaux avait probablement fait son nid DANS la gouttière, sous le toit, et que le tuyau de descente des eaux arrivait à quelques centimètres de l'endroit où il a été trouvé ! 
Impossible de le remettre dans le nid, ou à coté : même si la maison n'a qu'un étage, elle est très haute ! A l'époque, un plafond qui n'était pas à 3m, 3m50, c'était celui d'une cave ! Personne ne se sentait d'escalader une échelle jusqu'au toit, en se tenant aux barreaux d'une main, et cramponnant l'oisillon dans l'autre !

Carton, serviette, lampe chauffante (on s'est équipé il y a quelques années, quand on trouvait des hérissons orphelins quasiment par paquets de douze ; on n'en trouve plus, et ce n'est pas bon signe...) ; et Internet. 
Elise a identifié un moineau en quelques clics, à nourrir de croquettes détrempées en attendant mieux. Le mieux étant de la pâtée... en rupture de stock dans la grande surface spécialisée ! On a fabriqué un ersatz en pilant des vers de farine séchés dans un mortier avec un pilon - reliques familiales hors d'âge - à mélanger ensuite avec du jaune d'œuf dur. 
Pas l'idéal, mais suffisant pour un début : le piaf a grossi et est passé de quatre plumes en tout, à un joli plumage avec rémiges et tentatives de vol.

Heureusement au bout de dix jours d'élevage - dans une maison remplie de chats ! - on a pu enfin le confier à une clinique vétérinaire de La Crau, une ville à quelques encablures de Toulon. Cette clinique centralise les oiseaux sauvages ayant besoin d'aide, avant qu'ils soient acheminés par des bénévoles au Centre de la faune sauvage le plus proche et pourtant au Diable Vauvert, à Buoux, à120 km de Toulon (Vauvert existe aussi, mais pas vraiment à côté !)
Il partait le lendemain en compagnie de six martinets d'âges divers, une très jeune chauve-souris, et deux bébés hiboux ! Je me suis retenue de demander à les voir, mais des bébés hiboux !

Pour rester dans les bestioles non mammifères, j'ai aussi rencontré ce superbe scarabée rhinocéros en remontant ma rue en vélo. Après une belle estoumagade (grosse émotion), car j'ai bien failli lui rouler dessus, je l'ai ramené dans le jardin. C'est un mâle, d'après Wikipédia, donc dommage pour avoir des bébés, mais c'est la première fois que j'en voyais un !
 

Belle bête ! (j'ai de grandes mains en plus !)

"Une-Sydou-sur-un-mur..."


lundi 24 juin 2024

Miss Singer

Mon père était quelqu'un de généreux, donc quand au milieu des années 70, ma mère souhaita acheter une machine à coudre, il la lui offrit et l'encouragea à choisir le dernier modèle chez Singer, un engin sophistiqué, avec un meuble dédié en prime ! 
Tout cela était fort cher, et ma mère aurait sans doute préféré une machine plus simple, mais papa, qui savait coudre à la main - et détestait ça ! - voulait qu'elle ait une machine performante, le vendeur assurait que c'était un investissement, et offrait une machine à coudre pour enfant pour moi en cadeau (atteindre les parents en passant par les enfants n'est donc pas si récent comme technique de vente !)

 

la machine pour enfant ressemblait à la vraie machine

Cette petite machine Golden Princess, marchait avec des piles ou avec une manivelle, (et cousait médiocrement dans les deux cas !) ; elle était prévue pour coudre des vêtements en kit pour la poupée du même nom que la machine. 

J'avais donc inscrit poupée et kit sur ma liste de Noël, mais hélas ! l'opération commerciale n'avait pas eu le succès escompté, et s'était terminée des années avant que j'ai ma machine ! 
La boutique Singer de Toulon n'avait même jamais eu la poupée et à peine quelques kits ! 

J'avais quand même découvert que j'aimais coudre, même avec un engin aussi décevant, et ma mère qui n'utilisa jamais les fonctionnalités compliquées de sa Singer, (qui était censée pouvoir broder avec des "cames directrices"), m'apprit à m'en servir. 
C'était une excellente machine qui cousait très bien et avait la fonction "boutonnières automatiques", ce qui était une première ! 

Etant têtue, je me suis obstinée des vacances entières à tenter de maîtriser la fonction "broderies", avec quelques résultats, mais rien d'exceptionnel : certaines cames ne fonctionnaient pas, et les réglages étaient diaboliques ! D'ailleurs les machines suivantes n'ont plus du tout utilisé le même système.

Aussi inutile qu'elle était, j'ai gardé ma mini machine, et par hasard, je suis tombée sur des kits de vêtements sur le Net, qui m'ont sauté aux yeux :leurs emballages ayant le même dessin que sur la boîte de la machine. 
Quelques recherches, et j'ai identifié la poupée ; il y en eu deux en tout, la première en 1967/68, la seconde en 1969. 
Elles représentent des préadolescentes, toutes les deux rousses et fabriquées par Sébino ; elles mesurent 48 cm, et ont des articulations à boules. 

C'est paradoxal, car elles sont à la fois peu connues et très recherchées, ayant été diffusées en moindre quantité ; les poupées sont souvent chères, inabordables en boite. Les kits, seulement au nombre de 6, ne sont pas si recherchés, d'autant qu'ils sont parfois à des prix délirants incompréhensibles ! 
Les chaussures d'origine, un genre de mocassin, sont elles, si introuvables, qu'elles trouvent preneur dès qu'une paire est en vente, quasiment quel que soit le prix ! 

Je crois que cette poupée prend trop au sérieux son nom de Golden Princess ! 

J'ai trouvé, à un prix raisonnable, un lot d'une poupée sans sous-vêtements ni chaussures, mais avec deux kits commencés ; j'attends le colis avec impatience, même si mes deux machines à coudre actuelles sont en réparation ! 

Premier modèle, la robe est bleue ou rouge


Premier modèle en tenue complète avec robe rouge

Deuxième modèle en habits d'origine

Une deuxième tenue d'origine ,

 

J'ai cousu très longtemps avec la machine de ma mère avant qu'elle ne tombe définitivement en panne, il y a seulement quelques années : un problème de pignons (l'argument de vente était vrai : la machine a été bien amortie !). 
Singer proposait une possibilité de réparation la dernière fois que j'ai cherché, mais il fallait compter 130 € rien que pour le remplacement desdits pignons, et pour les toulonnais, convoyer l'engin jusqu'à Aubagne, 100 km aller-retour ; j'ai renoncé...


Toutes les photos et informations viennent des excellents sites Infopoupées.com et Paramourdespoupées.com



samedi 15 juin 2024

Pour Françoise (Moumoudolls)

 Françoise de Moumoudolls a eu la gentillesse de me dire qu'elle trouvais beau le Négri qui illustrait l'article sur les pyjamas ; alors je me suis dit que j'allais mettre en ligne des photos de mon plus beau Négri, le 60. 
Ses oreilles percées indiquent que le malheureux devait être affublé de la panoplie colonialiste de l'époque, avec pagne en raphia et gros anneaux d'oreille ; ce n'est vraiment pas ce que je préfère ! Mais je l'ai eu tout nu, et je lui ai mis une barboteuse d'enfant, un peu grande - il faudrait que je la reprenne - mais quasi neuve. 
Son petit hochet, un cygne, n'a pas de marque apparente, et je suis peu calée en hochets de celluloïd : je sais que le Japon en a beaucoup fait, mais ils marquaient généralement tout ce qu'ils faisaient...
(Photos pas formidables : je maitrise un peu mieux mon portable, mais les poupées noires n'y mettent pas du leur ! Et dès qu'il y a un endroit dégagé bien placé sur la terrasse, au soleil mais pas trop, il y a un chat qui dort dessus ! 



  







All work and no play makes a good cosplay...

  Ma fidèle Toyota à l'œuvre ; pas sûr que je puisse sauver la Janome...  C ela fait la onzième année que je coud des cosplays pour moi,...