Voilà une excellente nouvelle : Hiro a été adopté ! Une famille avec deux enfants, pour un chat plein d'énergie comme lui, c'est idéal ; j'espère qu'ils vont bien s'entendre, c'est leur premier chat à tous !
De nombreux chats sont régulièrement adoptés à l'association, mais ce ne sont pas des chats qui sont en maison d'accueil chez nous ; nous sommes plutôt la maison des causes perdues, mais néanmoins dodues et ronronantes.
Parmi les chats de l'association, il y a les sauvages, qui vivent en extérieur, mais dans un endroit sûr où ils peuvent être nourris et ont un abri : on les piège pour les stériliser et les identifier, et on les relâche.
Les chatons et les chats familiers sont proposés à l'adoption, mais les chats en danger à l'endroit où ils vivent (Candy), les chats familiers, mais pas touche, (Pétronille dite Pétouille, Kali, Woody), ceux qui ont un handicap (Arrow, Kirikou) restent vivre avec nous
Une info des plus prosaïque - nous avons changé l'abattant des toilettes - pour dire à quel point j'ai été stupéfaite de voir l'incroyable choix - et les prix ! - pour cet objet banal !
Il y avait au moins une trentaine de modèles en rayon ; CINQUANTE sur le site de Leroy-Merlin ! Le "petit coin" est devenu grand ! Après tout, le Japon (pays vis à vis duquel je suis plutôt en froid en ce moment, par rapport à leur acharnement sur Paul Watson), a une fête annuelle des toilettes, lesquelles peuvent fournir un bruit de chasse d'eau à la demande et diverses fonctions de nettoyage du popotin surprenantes (à l'eau chaude, j'espère !)
Pour notre propre lieu d'aisance, Elise et moi avons un instant hésité sur un abattant très stylé, illustré de scènes champêtres en noir et blanc, dans le goût des illustrations des classiques du XVIIème, idéal pour les littéraires que nous sommes !
Mais même si lire aux toilettes est une activité très courante, s'assoir sur la littérature était un brin sacrilège, et on a choisi un modèle blanc des plus simple...
Il y a peu, Phileas, le chat de Elise - 3,3kg de snobisme concentré - a eu un abcès sur la fesse ; il a fallu lui faire des points.
Comme il ne supporte pas la collerette, dite le Cône de la honte, Elise lui a acheté un donut en tissu qui rend les mêmes services, en version confortable (bon, si la blessure est dans le bas du dos, et que le matou est mince et souple, ce n'est pas aussi utile que la collerette)
Phileas a refusé avec hauteur de garder quoi que ce soit autour du cou ; doublement avec hauteur, puisqu'il s'était installé sur le plus haut placard de la cuisine, mais il a eu l'amabilité de n'arracher les points qu'une fois la plaie cicatrisée...